Les prix des logements français continuent d’augmenter modérément, même s’il y a des troubles sociaux persistants et un ralentissement dans la zone euro au sens large. En France métropolitaine, les prix des logements ont accéléré d’un modeste 3 % au cours de l’année au 1er trimestre 2019 (1,8 % corrigé de l’inflation), selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Les prix des maisons ont augmenté de 0,7 % au T1 2019 (0,9 % corrigé de l’inflation) en glissement trimestriel.
La scène immobilière de Paris a connu une augmentation des prix des maisons beaucoup plus forte que la nation au sens large. Selon La Chambre des Notaires de Paris, le prix moyen des appartements existants dans la capitale a augmenté de 6,5 % (5,2 % ajusté à l’inflation) pour atteindre 9 680 € par mètre carré au cours de l’année au T1 2019.
Le marché immobilier en France
Pendant le long boom immobilier qui a duré de 1997 à 2007, les prix des logements français ont augmenté de 150 % (112,5 % en tenant compte de l’inflation).
Le marché immobilier a commencé à décliner en 2008, mais la baisse des prix a été modeste. Après avoir baissé de 1,7 % en moyenne annuelle en 2012-2015, les prix des maisons ont recommencé à augmenter en 2016.
Bien que les perspectives à court terme semblent brillantes, le marché semble prêt à faire une pause. Peut-être les prix des maisons ont-ils été poussés si haut par les faibles taux d’intérêt par rapport aux loyers ?
Selon le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), les ventes de logements existants ont augmenté de 2,6 % pour atteindre 985 000 unités en moyenne annuelle au premier trimestre 2019. En revanche, les ventes de logements neufs ont légèrement diminué par rapport à l’année précédente, de 0,4 %, pour atteindre 30 863 unités au 1er trimestre 2019.
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La construction de bâtiments résidentiels est en chute libre. Au cours des quatre premiers mois de 2019, les logements agréés ont diminué de 7,3 % à 134 400 unités en glissement annuel, tandis que les mises en chantier de logements ont diminué de 5 pour cent en glissement annuel à 124 400 unités, selon le ministère de la Transition écologique et solidaire.
La croissance économique de la France ralentit. L’économie a progressé de 1,6 % en 2018, soit une baisse par rapport à l’expansion de 2,2 % de l’année précédente. Le développement a été largement tiré par les exportations, qui ont permis de contrer une baisse de la demande des consommateurs à la suite des manifestations des « gilets jaunes », qui ont provoqué la fermeture de plusieurs magasins à Paris lors des journées cruciales de shopping de fin d’année. Le PIB a augmenté de 1,2 % en rythme annuel au premier trimestre 2019, au même rythme que le trimestre précédent.
Selon la Commission européenne, la croissance économique devrait encore baisser de 1,3 % cette année.